Comment bien négocier son taxi à l’aéroport de Yangon ?

Première étape – quasi – obligatoire à votre arrivée en Birmanie, la case aéroport. Mais comment bien négocier son taxi à l’aéroport de Yangon ?

Comme souvent, on vous distribue un petit papier dans l’avion pour l’immigration. Rien de bien compliqué là dedans : nom, prénom, numéro de vol, date d’arrivée, numéro de passeport, numéro de visa, etc … Notre papier d’arrivée doit être maintenant dans les tiroirs des autorités birmanes, par contre nous avons réussi à récupérer un formulaire de départ, sensiblement identique :

Bien négocier son taxi à l’aéroport de Yangon

L’aéroport de Yangon est en pleine ville sans pourtant être dans l’hyper centre. Contrairement à beaucoup d’aéroports européens, lorsque vous atterrirez  vous ne serez pas en plein milieu de la campagne, mais vous serez tout de même à près de 20 kms du centre ville, vous n’échapperez donc pas à la case « taxi ». Voyons un peu comment obtenir le meilleur prix de ce trajet d’une bonne demie heure qui vous sera facturé au prix fort si vous ne négociez pas.

Vous êtes en vacances / tour du monde / tour d’Asie, prenez votre temps !

L’avion n’a pas encore atterri que les gens enlèvent déjà leur ceinture de sécurité. Il n’est pas encore arrêté que tout le monde est debout. La passerelle n’est pas encore là que les plus pressés sont déjà en train d’essayer de sortir. Je crois pouvoir dire que tout le monde vit ça à l’atterrissage et nous étions un peu de ces gens là jusqu’à peu. Mais être parmi les premiers n’apportent pas que des avantages, prenez votre temps, vous verrez pourquoi dans la suite de l’article.

Même son de cloche dans l’aéroport, ne vous pressez pas !

L’aéroport de Yangon est – pour le moment – bien loin des standards que nous connaissons. Vous n’aurez pas 10 avions par minute qui atterrissent et vous n’aurez pas 300 personnes dans la file d’attente pour l’immigration. Il y a donc de grandes chances que seuls les passagers de votre avion  passent l’immigration en même temps que vous, autant dire quasiment personne. Encore une fois, ne soyez pas impatient. Tout l’administratif se fait très rapidement et en moins de 10 minutes nous nous sommes retrouvés en terres birmanes.

J’en parlerai dans un prochain article, mais n’hésitez pas non plus à changer directement vos dollars – ou euros d’ailleurs – au guichet de banque qui se trouve immédiatement après l’immigration. Les taux y sont bons.

Maintenant, on peut négocier !

Si vous avez scrupuleusement suivi ces conseils, alors il y a de très grandes chances que vous soyez quasiment le dernier touriste dans l’aéroport. Bon ok, vous allez me dire « super, je suis le dernier, je suis perdu, je me suis bien fait avoir et je sais même pas où aller ». Détrompez-vous, c’est là que tout commence. Normalement, une dizaine, même peut être une vingtaine de chauffeurs de taxi devraient se jeter sur vous, à moins que l’unique rabatteur ne s’en charge à leur place. Vous êtes le dernier à sortir du terminal, vous êtes également la dernière chance pour ces taxis de gagner de l’argent avant le prochain avion, vous êtes donc en position de force pour négocier au mieux ! Pourquoi ? Parce que tous ces chauffeurs vont absolument vouloir faire une course avant de revenir à l’aéroport pour le prochain atterrissage.

Si vous êtes plusieurs, n’hésitez pas à aller proposer aux autres de prendre un taxi commun, vous diviserez ainsi grandement le prix. Si vous êtes seul, ne vous laissez pas impressionner par tous ces birmans qui vous annonceront le prix exorbitant de 10$  ou 15$(oui, ce trajet se paye en dollar). Faites jouer la concurrence, le prix devrait déjà commencer à baisser. Rappelez-vous, vous n’êtes pas plus pressé que ça, mais eux le sont car ils perdent de l’argent à chaque minute qui passe – ou en tout cas ils n’en gagnent pas.

Enfin, abattez votre dernière carte en vous dirigeant vers la sortie de l’aéroport. Comme je le disais un peu plus haut, même si l’aéroport n’est pas dans l’hyper centre, il est tout de même en plein milieu de la ville et une avenue passe juste devant. Vous avez ainsi de grandes chances d’y trouver un taxi qui n’a pas l’habitude de faire le trajet aéroport-centre ville et qui se fera un plaisir de vous y emmener pour bien moins cher que les taxis de l’aéroport.

Avec toutes ces astuces, un taxi devrait vous emmener de l’aéroport au centre ville – généralement la Sule Paya autour de laquelle se trouve la plupart des guesthouse – pour la moitié ou un tiers du prix initialement proposé !

Vous avez des astuces pour négocier les prix en Birmanie ou en Asie en général, n’hésitez pas à nous en faire part en commentaires !

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